FLAUBERT : " Je lis toujours Rabelais et j'y ai adjoint Montaigne. Je me propose même de faire plus tard sur ces deux hommes une étude spéciale de philosophie et de littérature. C'est, selon moi, un point d'où est parti la littérature et l'esprit français. " Lettre à Ernest Chevalier, 13 septembre 1838. " Au lieu de tant faire du droit, faites un peu de philosophie, lisez Rabelais, Montaigne, Horace ou quelque autre gaillard qui ait vu la vie sous un jour plus tranquille, et apprenez une bonne fois pour toutes qu’il ne faut pas demander des oranges aux pommiers, du soleil à la France, de l’amour à la femme, du bonheur à la vie. " Idem. 15 mars 1842. " Je m'en vais relire Montaigne en entier. C'est une bonne causerie, le soir avant de s'endormir. " À Louise Colet, 23 février 1853.